Sainte-Barbe, patronne des artilleurs et des pompiers, a donné son nom au promontoire rocheux qui ouvre la baie de Saint-Jean-de-Luz côté nord. Au fil de l’Histoire, ce site a successivement servi de lieu de culte, de place forte, de pèlerinage des marins et de golf.
La pointe de Sainte-Barbe à Saint-Jean-de-Luz |
Lors de l'occupation *espagnole de 1636 à 1637, un fort fut construit autour de la chapelle.
Frappé par la foudre en 1731, la chapelle fut désaffecté puis démoli en 1732 pour permettre l'agrandissement du fort. Les ruines seront visibles jusqu'aux années 1940.
La pointe Sainte-Barbe à Saint-Jean-de-Luz en 1912 |
En 1893 la colonie anglaise en quête de loisirs de plein air créa le premier golf de St Jean de Luz, le troisième d'Europe continentale après ceux de Pau (1856) et Biarritz (1888).
La pointe Sainte-Barbe à Saint-Jean-de-Luz |
La pointe Sainte-Barbe à Saint-Jean-de-Luz |
*Pendant ce conflit, l'Espagne envahit en 1636 le Labourd. La ville de Saint-Jean-de-Luz subit cette occupation pendant une année, avec de nombreux dégâts à la clé.
Louis XIII décédera pendant le conflit, en 1643, un an après son fidèle ministre, le cardinal de Richelieu. Son descendant sera le futur Louis XIV, né en 1638.
Les traités de Westphalie de 1648 conclurent la guerre, mais sans régler le différent Franco-Espagnol qui ne fut résolut que onze années plus tard par le traité des Pyrénées.
Ce dernier fut signé sur l'île aux faisans par Mazarin, successeur de Richelieu.
Les traités de Westphalie de 1648 conclurent la guerre, mais sans régler le différent Franco-Espagnol qui ne fut résolut que onze années plus tard par le traité des Pyrénées.
Ce dernier fut signé sur l'île aux faisans par Mazarin, successeur de Richelieu.
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