La chapelle d'Otsanz à Ustaritz

Otsanz devrait sa fondation soit à un ermite, soit à des Bénédictins, qui dès le haut Moyen-Age aimaient à se consacrer au défrichement des terres boisées ou incultes… Lors de la grande dévotion à Saint-Jacques, à la fin du XIe et au XIIe siècles, les prieurés déjà en place s’adjoignirent une hôtellerie et un hôpital… puis elle décline et finit comme annexe du prieuré-cure de Souraïde.

René Clément était un cinéaste de renom, originaire de Bordeaux, qui a voulu finir ses jours dans le Sud-Ouest. De 1945 à 1975, il a réalisé 18 films dont beaucoup se souviennent, tels que « La bataille du rail », « Jeux interdits », « Plein soleil », « Paris brûle-t-il ? », ou encore « Le passager de la pluie ». Les Clément s’installent en 1993, dans une propriété de 31 hectares sur Saint-Pée, Ustaritz et Souraïde, dans laquelle existe un petit terrain enclavé sur lequel gisent les ruines de la chapelle d’Otsanz. René Clément est ému de voir la détresse de ces vieilles pierres et pense, avec son épouse, acquérir un jour le terrain, propriété de la commune d’Ustaritz, et de reconstruire la chapelle. Il décédera en 1996 avant d’avoir pu mener à bien ce projet. Son épouse décide, en sa mémoire, d’utiliser l’argent des activités cinématographiques de son mari pour créer une « Fondation René Clément » et financer la résurrection de Sainte Madeleine d’Otsanz.

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